Beaucoup d’artisans sont passés par la case baccalauréat professionnel afin d’apprendre leur métier. Que ce soit pour faire plombier, menuisier, artisan boucher ou encore fleuriste, il est préférable de passer par un CAP, puis un Bac Pro. Il est important d’apprendre ces métiers manuels auprès de vrais professionnels déjà bien aguerris à ces pratiques. Il est aussi indispensable de lutter contre les clichés et les stéréotypes qui dénigrent les filières professionnelles. Savoir manipuler un marteau est tout aussi important que de pouvoir rédiger des centaines de pages. La mise au banc des accusés de cet univers de l’éducation nationale ressemble plus à un acharnement de cours de récréation qu’à autre chose. Les métiers de l’artisan ne s’acquièrent pas en un claquement de doigt. Il y a un véritable apprentissage qui met l’accent sur d’autres domaines que les cours dit généraux. C’est un des rares diplômes du secondaire qui prépare aussi bien à l’insertion en milieu professionnel. Les élèves sont confrontés rapidement au monde du travail et peuvent se rendre compte de l’importance d’une bonne formation afin d’exercer au mieux leur futur métier.

Qu’est que le Baccalauréat professionnel ?

La Baccalauréat Professionnel est un diplôme national reconnu par l’État de niveau IV. Généralement, il est obtenu après deux ans de CAP ou de BEP (ce dernier diplôme suite à la réforme de l’Éducation ne comporte plus que 4 domaines). C’est un diplôme qui s’obtient après 3 années d’études qui sont : la seconde professionnelle, la première professionnelle et la terminale professionnelle. La différence d’avoir un Baccalauréat général, c’est que le Bac Pro vous prépare directement à un secteur d’activité particulier. Dans ce cursus, les matières générales n’ont pas disparu. Vous aurez donc toujours au programme du français, des mathématiques, de l’histoire-géographie, de l’éducation civique, des langues vivantes, de l’éducation physique et sportive et des sciences. Vous aurez également des enseignements visant à vous faire acquérir la maîtrise des techniques professionnelles propre à la spécialité que vous aurez choisie. En plus de ces cours théoriques et pratiques, les élèves ont 22 semaines de stages en milieu professionnel qui sont réparties sur l’ensemble des trois années de formation. Une des meilleures manières de pouvoir se préparer à son futur métier.

Comment choisir sa filière ?

Le plus important déjà est de s’enlever de l’esprit que la filière bac pro est une filière « poubelle ». Par la suite, il est important d’effectuer sin stage de troisième dans un domaine qui vous intéresse. Il faut pouvoir se rendre compte de l’intérieur si le métier que l’on toujours désirer faire est bien tel qu’on l’avait imaginé. L’expérience est la meilleur des façons de pouvoir s’immerger dans un domaine et savoir si on est fait pour cela. Il est possible d désormais d’effectuer plusieurs stages pour ceux voulant s’orienter dans les filières professionnelles. C’est le meilleur moyen de savoir si vous êtes fait pour ce domaine. Multiplier les expériences en entreprises est la seule solution pour pouvoir se projeter dans l’avenir. Vous pouvez également allez à la rencontre des étudiants lors des salons organisés tout au long de l’année. Pour bien choisir une filière, il faut passer outre le fantasme du métier et se pencher sur les vraies réalités. Tous les domaines ont des demandes particulières. Il faut donc savoir les affronter et se rendre contre des futures difficultés.

Stop aux idées reçus :

Le bac Pro souffre depuis des décennies de dénigrement et de clichés qui font de lui le diplôme pauvre de l’Éducation Nationale. Être manuel ne veut pas dire ne pas être intellectuel. Il faut donc en finir avec les idées préconçues et redonner ses lettres de noblesse à un diplôme qui va au-delà des stéréotypes et qui propose une véritable alternative à ceux qui souhaitent apprendre à faire quelques choses de leurs dix doigts. La première idée reçue vaut qu’il est plus intéressant de redoubler sa troisième plutôt que d’aller en Bac Pro. Le collège est encore en tronc commun. Un élève peut tout à fait détester l’école et le parcours « scolaire » traditionnel et s’épanouir en filière professionnelle. Il faut respecter les goûts de chacun. De ce fait, il est tout à fait possible de choisir de son plein grès le lycée professionnel. Certaines filières comme la coiffure, l’automobile ou encore l’hôtellerie sont surchargées de demandes et ne peuvent pas répondre à toutes. Nous pouvons donc en déduire que ce n’est certainement pas une voie de garage et qu’il existe de nombreux débouchés après un bac pro. Il est même possible d’aller faire des études supérieures comme un BTS ou un IUT. Il n’y a pas de stop à la fin d’un bac pro mais une multitude d’opportunités. Enfin, la violence y est dite très présente. C’est la répartition des établissements scolaires qui crée de la violence. Bien souvent, les filières les moins attractives se retrouvent dans les quartiers les plus défavorisés. Cela entraîne donc de la violence sociale. Le choix de ses études n’est pas à prendre à la légère et les patrons de PME recherchent de plus en plus de jeunes qualifiés ayant le goût de l’artisanat.