Dans le classement des métiers les plus nobles, celui d’antiquaire occupe une place de choix. Réservée aux passionnés, cette profession est accessible en suivant un parcours spécifique axé sur l’univers de l’art et de l’histoire.

Les différentes missions d’un antiquaire

L’antiquaire est celui qui participe activement à la conservation et à la restauration d’objets et d’œuvres d’art de grande valeur.

Sa première mission consiste à rechercher des objets anciens en accédant à des salles de vente, des vide-greniers et des salons professionnels. Il doit s’informer continuellement sur les endroits pouvant abriter des mobiliers, des tableaux ou des décorations d’époque et s’y rendre dans les plus brefs délais pour optimiser ses chances de trouver des pièces d’exception.

Dans certains cas, il peut travailler en partenariat avec un expert, afin de déterminer aussi bien la provenance historique que géographique des pièces, avant de procéder à leur acquisition.

Après les achats, il peut être amené à procéder à des travaux de restauration. En règle générale, il possède un atelier spécialement dédié à ces types d’opération. Cependant, pour les restaurations complexes, il peut s’appuyer sur les prestations d’un artisan d’art tel qu’un relieur-doreur, un céramiste, un bronzier ou un lustrier.

Dans son magasin, sa mission est de conseiller et d’informer ses clients sur l’histoire, la source et l’authenticité de ses pièces.

En tant qu’entrepreneur, l’antiquaire réalise la gestion administrative et la comptabilité de son magasin. Pour éviter les problèmes liés aux recels, il doit posséder un livret de police contenant les descriptions de ses acquisitions, les noms et les coordonnées des vendeurs.

La formation nécessaire pour devenir antiquaire

Le métier d’antiquaire exige une formation spécifique dans la mesure où les activités d’un professionnel évoluant dans cette profession requièrent la maîtrise de domaines bien précis, à savoir l’art et l’histoire.

Un aspirant antiquaire peut se tourner vers des études universitaires en histoire de l’art ou des études en sciences humaines et sociales axées sur le commerce de l’art et des antiquités. Pour garantir une excellente formation, il peut accéder à l’université de Marne-la-Vallée pour l’obtention d’une licence professionnelle antiquaire-brocanteur.

L’Ecole d’Art et de Culture (EAC) offre également la possibilité d’obtenir un diplôme d’Etat de négociateur en objets d’art et de décoration.

Après le bac, un étudiant désireux de se lancer dans cette profession noble peut choisir des études au sein de l’Institut d’études supérieures des arts et s’orienter vers les métiers du marché de l’art. La formation peut durer de trois à cinq ans.

Il est à noter que la concurrence est assez rude dans l’univers des antiquaires. Il est donc préférable d’engranger le maximum de connaissances et d’expérience, tout en mettant en place une stratégie permettant de se démarquer des autres acteurs du secteur. Dans la majorité des cas, il est recommandé de tirer profit des avantages offerts par internet afin d’attirer une plus large clientèle.

Les perspectives d’évolution

Dans la majorité des cas, un antiquaire est un entrepreneur dont le fonds de commerce se transmet de génération en génération. Pour un grand nombre d’amateurs d’objets rares et anciens, le nom de famille définit la notoriété du magasin et joue donc un grand rôle dans les acquisitions.

Certes, il est nécessaire de suivre une formation spécifique pour devenir antiquaire, mais il est également indispensable de posséder un fonds de départ relativement important. Pour ceux qui ne peuvent accéder à un capital suffisant, il est souvent recommandé de débuter en tant que vendeur. Au fur et à mesure de la réalisation de leurs activités, ils peuvent accéder à un stock de marchandises relativement conséquent et monter leur propre entreprise.

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